Pour un baptême avec les Dunes d’Espoir on peut dire qu’il y avait tout…
Voici avec quelques mots l’histoire de cette expérience.
Un dimanche pour une grasse matinée et une terrasse au soleil ? Non rien de ça pour ce 14 Mai.
Aujourd’hui c’est jour de course et sortie pour le jeune Victor sur un 13km avec 500D+ !
En arrivant à Lhuis, on sent déjà que la journée ne sera pas comme les autres et le temps ne s’annonce pas de notre côté mais tant pis.
L’heure du départ approche vite alors rapides présentations avec l’équipe du jour et c’est l’heure d’installer Victor à son poste, le protéger, le couvrir pour qu’il puisse profiter au maximum de ce moment. Quelques consignes de pilotage sur la ligne de départ, il pleut fort et la photo est rapide mais les encouragements sont là pour démarrer l’aventure.
Et top c’est parti !!! Départ roulant et rapide, car malgré un départ anticipé sur les autres coureurs il faut passer le premier single avant les premiers pour ne pas bloquer la course..
Alors feu l’équipe et c’est chose faite sur un rythme engagé !! On avance bien et ça ne va pas tarder à grimper. Toutes les positions de la joellette sont testées, on se relaye, on avance sous les félicitations et les encouragements des autres coureurs et des bénévoles.
Victor sur son siège nous motive, vérifie ses côtés, rigole lorsque les flaques d’eau ne sont pas évitées, et ponctue d’un non moins légendaire OKAYYY les interrogations sur ces sensations.
Le passage le plus difficile est en ligne de mire. Attention devant ! Ça glisse, c’est raide, et les cordes mises sur le tracé ne seront pas suffisantes pour l’équipage. Alors c’est le moment de l’analyse du chemin à prendre, tout le monde est au max, redouble d’effort pour ces 500m hard. Même des coureurs qui luttent pour avancer dans la course se joignent au collectif pour faire grimper et assurer la santé et la progression de Victor… ça glisse, ça pleut, ça tire sur les bras et les jambes, c’est dur mais l’esprit d’équipe comble tout.
Le sommet est atteint ! Bravo c’est cool mais c’est pas terminé. Chacun a repris ses esprits et après un génialissime OKAYYY et une légère glissade on repart à fond , la course n’est pas finie…
La descente est bien gérée, en glissade maîtrisée ou équilibrée, quelques flaques d’eau et de boue pour assurer l’humidité et les rires, et même si les muscles tirent , un regard, un sourire, une cohésion d’équipe et une envie commune nous font passer la ligne d’arrivée en chanson et sous les applaudissements nourris du village.
Les coureurs, les bénévoles, tous connaissent le parcours et les conditions du jour. Ils savent ce qu’il en a coûté à chaque dossard alors que dire du notre ….
WAHOU ! Quelle claque, quelle expérience, quelle satisfaction !
Ce 14 Mai je sais pourquoi je me suis levé. Pour en chier sans beaucoup d’entraînement sous la pluie et à essayer de se dépasser …. Oui mais surtout pour cette expérience humaine, collective et tellement prenante. Un sourire, et une accolade trempée et crampée avec Victor, c’était pas le plus simple des exercices mais on perçoit le soleil dans un cœur. (Ou plutôt deux)
La vie n’est pas d’attendre que les orages passent c’est d’apprendre à danser sous la pluie.
Le bal de la joelette est fini pour ce So bugey 2023…
Bravo Victor !! Merci les Dunes … !
Romain.
Merci à tous et à une prochaine
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Les joëlettes, je les avais croisées bien des fois sur des courses.... Et puis là, l'occasion se présente, on cherche des volontaires pour compléter les équipes, c'est Franck, le papa de Morgan notre pilote qui nous en parle via notre club....
Et nous voilà au départ de ce 15 km et 620m de D+
2 joëlettes vont partir avec en pilotes Morgan et Patricia, on est 8 cylindres avec Morgan, et il me semble 9 avec patricia mais je n'ai plus les prénoms de tout le monde en tête....
j'en ris maintenant, mais pour la petite histoire, j'ai poussé la joëlette plusieurs nuits cette semaine !!!! La trouille quoi !!!!Le départ est juste fou, on part avant les autres coureurs, et sur ce trail on démarre par un petit tour dans la ville avec les encouragements de tous, les premiers coureurs nous rattrapent et beaucoup ont un petit mot pour nous, surtout dès la première montée, je trouve que le groupe fonctionne bien et pourtant la plupart d'entre nous ne se connaissent pas...
En plus la météo est avec nous, la pluie a cessé depuis cette nuit
Quand ça commence à devenir plus pentu, plus boueux, c'est là qu'on se dit que Morgan et Patricia nous font vraiment confiance... Les bras tirent, les cuisses brûlent mais on avance...
Les descentes... C'est pas mal non plus mais en mode freinage, surtout une ou deux où j'avoue avoir eu un peu peur pour nos pilotes qui gèrent ça en mode zen... Alors que moi je suis plutôt en stress total pour eux, faut vraiment que je bosse ça !!
On s'encourage, on fait des photos, quelques pauses pour récupérer...
Tout le monde a le smile, les pilotes profitent du parcours et c'est vraiment top de pouvoir les accompagner et bravo les costauds qui dirigent la joëlette derrière !!!
La ligne d'arrivée n'est plus très loin et on s'attend pour la franchir tous ensemble !
Et la voilà ... Sur "we are the champions", les joëlettes sont applaudies, on A-DO-RE !!!
Et ce petit moment de flottement....on est sonnés, on est vivants !!! Quoi, c'est fini ???Alors que dire de cette première expérience avec les Dunes ??
- un super accueil ... Oui, on en mène pas large la première fois et là, ça rassure tout de suite !!
- une vraie dynamique de groupe qui donne des ailes ( Non j'ai pas volé non plus , quoique ça a failli dans certaines descentes
!!)
- un gamin qui kiffe !!! Et ça c'est juste Wouah
!!
- la possibilité de chanter, même faux, c'est autorisé !!!Et après une matinée comme ça... On se dit que finalement, le monde... Il va pas si mal que ça
...
Merci à tous
Sylvie
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Et me voilà repartie, avec joie et envie pour une nouvelle aventure mais cette fois ce sera plus dur...
Rendez-vous avec Dune d'Espoir pour un trail du soir :
Le Winter Trail de St Pierre en Chartreuse, Et oui je suis chanceuse !
C'est un trail blanc, un trail d'hiver étonnant !
Victor notre pilote de choc bien couvert est gonflé à bloc.
Toute l'équipe est bien équipée, ça y est le Go est donné !
La voilà prête à en découdre, à passer coute que coute...
Les pieds dans la poudre, et hop, nous voilà dans le sentier
Plus étroit que la route, plus étroit même que nos pieds
Mais il faut bien passer, alors on pousse et on souffle
alors on soulève et on tire !
Les cylindres s'essoufflent ...
On entend Victor qui respire, qui s'agite, qui rit même.
La voilà la joie qui me fait repartir, et qui aujourd'hui m'amène
dans cette montagne rebelle mais tellement si belle,
avec son manteau blanc laiteux...Les cylindres sont courageux !
Les pieds glissent, les genoux fléchissent.
La nuit tombe et les lumières apparaissent ça et là, devant et derrière.
La course s'achèvera de nuit, les pieds mouillés, avec un Victor heureux mais frigorifié !
Et une troupe fière d'avoir encore une fois apporté de la joie
à celui qui n'a pas d'autre choix que de nous sourire,
et qui tout simplement nous rappelle combien c'est bon de vivre.
Merci Victor
Pour tous tes efforts
Merci à tous
Pour cette belle course.
A la prochaine pour une nouvelle aventure humaine comme je les aime !
Claire
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Le samedi 17 décembre nous nous sommes retrouvés à Hauterives pour permettre à Patricia de participer au trail du Facteur Cheval !
Dans un froid bien réel, nous avons parcouru les chemins boueux avec une certaine bonne humeur qui nous a permis de faire face a ces difficultées de saison .
L'engagement de tous était bien présent ,afin de " porter " Patricia au sens propre et figuré vers le Palais Idéal et l'arrivée finale .
Une belle journée pour moi, le don de soi et la mise de coté de ses performances pour pemetttre à ceux qui ne peuvent pas le faire seul d'accéder à des sensationsde course.
Merci a tous ......... mais surtout à Patricia !!!
Denis
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à affronter le froid matinal pour courir les 20 km du trail blanc d'Autrans, sur.les hauteurs de Grenoble, en espérant que la neige serait au rendez-vous. En petites foulées, nous rejoignons la ligne de départ, où le speaker nous accueille royalement. Grâce à Lilou, nous partons avec une demi-heure d'avance sur les autres concurrents.
Nous vérifions que bonnet, gants et couverture soient bien en place et nous nous élançons dans les petites rues d'Autrans. Notre belle énergie est vite freinée par la vue de ce qui nous attend : il va s'agir dès les premieres minutes de course de taper dré dans l'pentu sur cette petite colline qui nous fait face. Il y a au sol des fanions de toutes les couleurs, il ne faut pas se tromper de parcours ! Quand la côte est trop raide, nous marchons. Et nous papotons un peu, ça fait travailler le cardio ! Lilou a l'air ravie, comme à son habitude elle est tout sourire. Arrivés en haut de notre petite colline, surprise ! Il faut la redescendre ! Ils sont blagueurs ces organisateurs de course. On lâche les chevaux pour le plus grand plaisir de tous, l'adrénaline est là.
Les kilomètres défilent et bientôt la neige n'est plus que sur les côtés des sentiers mais nous courons bien sur un tapis blanc. Quel régal ! Parfois il y a des étendues tres dégagées et de temps en temps nous arpentons au milieu des arbres. Ça sent fort le sapin, cette odeur est magique. On est vraiment déconnectés.
Petit coup d'oeil sur la montre, les premiers coureurs ne devraient pas tarder à nous rattraper. Les voilà qui arrivent, nous sommes sur un sentier assez étroit, on se prévient pour les laisser passer. Puis viennent les premières féminines. Quelques montées plus ardues nous obligent à sortir les cordes. Tout le monde est réquisitionné, ceux qui n'ont pas de place autour de la joellette poussent les cylindres qui sont a l'arrière. Un vrai travail d'équipe sous les encouragements de Lilou.
De temps en temps, le niveau des cylindres est trop rapide pour moi, je me fais distancer, alors pour ne pas être totalement inutile je missionne les coureurs qui me doublent de dire «Bravo Lilou» quand ils croiseront la joëllette. Au passage certains posent des questions et j'en profite pour leur expliquer ce qu'est une joellette et comment ça marche. Je les entends encourager Lilou, ça fait chaud au coeur.
Au premier ravito, au septième kilomètre, nous retrouvons la maman de Lilou. Son fils court avec nous également depuis le début.
Les kilomètres s'enchaînent entre papotage, blagues et efforts physiques. Les flaques de boues sont en nombre. Sur la fin du parcours, les coureurs ayant ete nombreux à piétiner la neige avant nous, celle-ci ne tient plus très bien et ressemble à un mélange de neige et de boue. Peu importe ! On est tellement mieux là qu'en bas !
Par moments les flaques de boue ressemblent à des sables mouvants qui vous attrapent et ne veulent plus vous lâcher. Une de mes baskets reste d'ailleurs dans une flaque alors que mon pied, lui, en est ressorti ! Un coureur galant récupère la basket égarée et me la tend. On dirait une Cendrillon de la boue à qui on rend sa chaussure, mais heureusement le carrosse ne risque pas de se transformer en citrouille !
Les bénévoles positionnés pour nous indiquer le chemin à prendre commencent à nous dire qu'il s'agit de la dernière côte, que le plus dur est fait. On en aurait bien repris une petite louche, mais le ravito d'arrivée est attendu avec impatience aussi. Nous passons la ligne d'arrivée sous les acclamations du public. Avec comme d'habitude beaucoup d'émotion et une seule envie en tête, recommencer le plus vite possible !
Cécile
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C'est à Vinay que nous nous retrouvons ce matin pour la Saga de la Noix, organisée par le CMI.
Au programme : un trail de 14 kms et presque 500m de dénivelé. Contrairement à l'année dernière, la vue est dégagée. Nous avons même droit à un beau ciel bleu et quelques rayons de soleil bienvenus en ce début de matinée frisquet.
Patricia, notre pilote, peut compter sur 10 vaillants cylindres : Élise, Carole, Nathalie, Ingrid, Claire, Isabelle, Artur, Didier, Patrice et Alban.
Nous partons hélas en queue de peloton, ce qui nous privera à coup sûr des encouragements des autres coureurs… mais pas de quoi entamer notre moral !
Le départ est donné, pas le temps de s’échauffer, la pente s'élève déjà et nous atteignons rapidement les champs de noyers. Après un été sec et caniculaire, on aurait presque oublié les sentiers gras et glissants. La roue de la joëllette chasse sur le sentier en devers et il faut être vigilant pour ne pas chuter.
La montée se poursuit dans les bois sur le bien nommé « sentier de l'enfer ». Après un léger répit, la montée repart de plus belle sur un chemin qui devient étroit. Ça pique dans les jambes et ça tape dans les poitrines, mais le sommet est atteint et la pause photo est bien méritée.
Encore quelques encablures et nous arrivons au ravitaillement situé au pied de la madone, avec un panorama sur la vallée de l'Isère et les belles couleurs d'automne.
Place à la descente, sportive elle aussi. Ça saute, ça tangue, ça glisse, Patricia s'accroche, les sensations sont au rendez-vous mais les cylindres maîtrisent la monture.
Un ultime effort et c'est la descente finale vers Vinay. Soudain, un cylindre se volatilise... c'est Nathalie qui vient de faire une chute façon Superman. Mais ouf, plus de peur que de mal.
L’arche d'arrivée est en vue, le moment d'entonner l’hymne des Dunes. Les applaudissements réchauffent nos cœurs…
Merci à tous pour cette belle matinée. Pour le coup, ce n'était pas un trail… à la noix !
Alban
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